par Progreso Marin
Paquita, ta vitalité était
telle que je te cherchais, suite à un coup de fil de Javier Heras, journaliste
au Pais, alors que tu n’étais plus de ce monde depuis le 23 février 2010 !
Notre rencontre, qui n’a
été que téléphonique, reste peut-être pour cela plus vivace. En février 2008,
notre conversation téléphonique avec en bruit de fond les machines qui te
procuraient de l’oxygène est fichée dans ma mémoire, à jamais, comme le SMS où
tu m’indiquais le numéro de téléphone de l’hôpital et ton poste : 53 01.
« Dos infarctus no
han querido de mi !! »
Avec force, le lendemain,
tu m’as raconté ta guerre d’Espagne, au front avec un fusil, la résistance
contre Franco, la prison de las Ventas, ta fuite pour venir en France avec ta
fille dans les bras, ton incessant combat contre le franquisme et la
réappropriation de la mémoire historique en Espagne….
Mon stylo s’épuise à
nommer toutes tes activités.
Te guardo para siempre en
mi corazon, Paquita. Un abrazo a tu hija y los tuyos. Toulouse le 29/03/2010
« Una miliciana », la historia de Paquita Merchan p.41 dans mon livre « Exilés espagnols, la Mémoire à vif » ed.Loubatières.
Paquita Merchan era Presidenta de Honor de la FACEEF
Egalement poète, après de nombreuses publications dans les revues Encres vives et l’En Je lacanien, un recueil a vu le jour en 2005, « Ecluse suivi de Buée » éd. N & B. où « La pompe des rêves/Amorce le réel ». Un deuxième recueil vient d’être édité en novembre 2009 : « Herbier des jours ». Il nous donne à lire une voix poétique qui s’affirme. Son écriture dense avec une économie de moyens recherchée, déchire l’apparence du monde.
Ainsi Poésie de l’être et Histoire se mêlent et tracent le sillon d’une œuvre originale et passionnée.
Site de Progreso Marin ou vous trouverez ses livres : www.progresomarin.net
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